Les jeux cartes de chez XII Singes (1)

9 01 2011

J’ai constaté que de nombreux éditeurs de jeux de rôle se mettaient à sortir d’autres types de jeux, et tout particulièrement des jeux de cartes, attirant un plus large public que celui des rôlistes,. Le PDG de l’éditeur « Edge » n’a d’ailleurs pas caché dans une interview qu’il avait accordé à Tri Trac que c’est un secteur plus rentable que celui du jeu de rôle. Le jeu de carte est sans doute moins segmentant, vous pourrez ainsi jouer sans problème à un jeu de cartes avec un ami qui n’aimerait pas forcement prendre part à une partie de jeu de rôle. Certains de ces jeux, s’inspirant d’ailleurs de certains traits du jeu de rôle, sont sans doute plus connus du large public, on pense notamment à « Munchkin » et ses différentes extensions ou encore au « Loup-garou de Thiercelieux » qui font un tabac.

Toutefois, ces jeux n’ayant pas vraiment besoin que l’on s’y attarde car déjà célèbres, j’ai décidé de vous parler de deux petits jeux de cartes de chez XII Singes, Sakura Boys and Girls dans un premier temps et de Hanabi et Ikebana par la suite.

sakura boys and girlsSakura Boys and Girls est un jeu de cartes qui pourrait s’apparenter à première vu un jeu de « Memory ». On dispose sept cartes sur sept lignes et on place les cartes restantes en son centre. Tous les joueurs (de 2 à 5) partiront du centre, appelé l’internat pour s’étendre en haut en bas, à gauche ou à droite. Le but du jeu est de former des couples idéaux entre de jeunes lycéens et lycéennes, chacun ayant leurs centres d’intérêts propres qu’il faudra faire coïncider pour engranger le plus de points possible.

Premier constat, il faut de la place pour déployer toutes les cartes. N’espérez donc pas y jouer dans les transports. Second constat, les cartes sont plutôt agréables avec des dessins biens faits, même si le fond de la carte est le même chez tous les garçons et chez toutes les filles. Ainsi dans le monde de Sakura Boys and Girls, seuls les garçons ont le droit d’avoir un ordinateur et les filles d’avoir du carrelage par terre… Ce n’est néanmoins qu’un détail qui ne gâche pas la partie et permet de repérer plus facilement les cartes « garçon » et les cartes « fille ».

Par la suite, on peut constater un petit cafouillage dans l’explication des règles de déplacement puisque qu’il est dit que l’on peut aller « vers une carte » et non qu’il ne faille se déplacer d’une carte une par une (les règles de gain de points le laisse supposer par la suite puisque plus les deux amoureux sont éloignés, plus vous gagnerez de points). Le reste des règles ne sont pas complexes mais il vous faudra un petit temps d’adaptation pour bien se rappeler tout les paramètres à prendre en compte pour les gains accumulés par les couples.

partie de sakura boys and girls

Un début de partie de Sakura Boys and Girls

Le reste du contenu de la boite de jeu est constitué de pions et de jetons, on peut préciser que les petits jetons violets mis aux intersections se révèlent bien utiles une fois les cartes du jeu enlevés (une fois chaque couple réalisé, on enlève celui-ci de la table). Si le but du jeu à l’air assez simple, les joueurs avertis constateront qu’il y a des choix stratégiques à faire afin de rester en tête. Faut-il beaucoup de petits couples avec peu de points communs ou un petit nombre de couples qui engrangent beaucoup de gains, à chacun sa tactique.

Théoriquement, chaque carte forme un couple idéal avec une autre, toutefois cette dernière ne pourra pas toujours être assemblée si elle se trouve dans la pile de l’internat, et donc inaccessible. Après y avoir joué plusieurs fois, vous vous direz peut-être que c’est dommage que l’on ne puisse pas faire des couples « yaoi/yuri » dans le jeu car ça vous faciliterait bien la tâche à des moments (idée à creuser pour les XII Singes peut-être lol).

Un petit jeu agréable et facile d’accès, on peut y jouer aussi bien avec sa famille que ses amis geeks qui aiment les personnages manga. Le jeu aura néanmoins une durée de vie peut-être un peu courte. On fera agréablement deux parties de suite mais pas plus.

Je vous parlerais prochainement de Hanabi et Ikebana qui, d’après moi possède plus de potentiel.





Jeux de cartes et de société vintage

24 12 2010

Allant voir ce qu’il y avait dans les cartons de mon grenier, je suis tombé sur le Graal : un carton pleins de jeux vintage. Je vous fais donc profiter de quelques unes des perles (les autres arriveront peut être une prochaine fois). Parmi ces jeux symbolisant mon enfance, je vous présente :

1) Le Tour du Monde en Vespale tour du monde en vespa Le but de ce jeu était de faire le tour du Monde sur votre petite moto. Il y avait des jetons d’essence, des pièges, de petits jetons en bois rigolos, mais surtout une carte du monde qui concentre tout les clichés de la Terre. Les Zoulou qui font cuire un missionnaire blanc, des chinois avec une natte et une petite moustache, des latinos à la gâchette facile et j’en passe. Évidemment, à l’époque, je ne me rendais pas bien compte du message véhiculé par ce genre de dessins, ni même du côté publicitaire. Tout ce que je trouvais amusant c’était bien sûr de faire le tour du monde en allant dans chaque Vespa club du monde et surtout, faire tourner la petite toupie à chaque tour (un jeu avec une toupie!!!).  Je n’ai d’ailleurs j’ai eu de Vespa par la suite, comme quoi la pub n’a pas si bien marché que ça.

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Une déferlante de vidéos rôliste.tv suite au Monde du Jeu

15 09 2010

Aujourd’hui même nous avons tourné un podcast vidéo « bilan » sur le monde du jeu ou l’on donne nos impressions sur le salon, les news croustillantes que l’on a eu (mais qu’on distille un peu) et nos coups de cœur du salon. On a profité pour annoncer les vidéos à venir issues du Monde du (18 en totalité) ainsi que des critiques dans la foulée.Il y aura donc au moins des vidéos quasi journalières jusqu’à la fin du mois, sauf le dimanche bien sur, repos roliste oblige. Je crois avoir encore fait pas mal de « euh », c’est définitivement un de mes bêtes noires. Sur cette vidéo Taybott a essayé de mettre quelques petites vidéos qu’il a tourné pendant le monde du jeu pour essayer de dynamiser encore un peu plus l’ émission. Je pense que si on a des retours positifs on essayera peut être d’en faire plus souvent sur les vidéos à venir.

Une petite vidéo sympa, qui on l’espère ,va aussi bien marcher que notre actu sur le monde du jeu qui a  eu presque  300 visionnages au moment ou j’écris cet article. Dans ces news je dois avouer que l’annonce du nouvel intégral « Everyday’s Halloween » chez l’éditeur XII Singes m’a carrément donné envie. Je crois que je deviens de plus en plus fan de cet éditeur et que je vais véritablement commencer à être « XII Singes Man » parmi mon petit groupe rôliste. Évidemment, comme on avait réussi à avoir un certain nombre de livres à la convention, on s’est réparti les critiques à venir entre nous, je vais donc me lancer dans la lecture des « Ombres d’Esteren », de « Manga Boyz 2.0 » ainsi que plus tard de « Te Deum: pour un massacre » (une belle bête que je vais lire en dernier car il est tout de même assez volumineux).

lectures

Mes lectures à venir en image, Mon Moogle tiens à m’aider même si il ne sait malheureusement pas lire.

En dehors de ses saintes lectures, je compte bien aussi lire la campagne BIA (un lien vers la critique du coffret de base) proposée par Studio 9 qui à première vue à l’air pas mal du tout. Le principe des différentes scènes et évènements, déjà présentes dans le livre des « secrets » est conservé dans cette campagne et je dois dire que c’est pour le moment le meilleur système que j’ai vu pour un scénario. Il permet de casser la linéarité du scénario, on reste peut être sur des « rails » mais au moins ici on a des bifurcations, et il peut y avoir des fins quelque peu différentes en fonction des choix de personnages pendant leur enquête.

XII Singes

Et puis parce qu’il n’y a pas que le jeu de rôle dans la vie je compte bien tester prochainement les deux petits jeux de cartes de chez XII Singes:

  1. L’un « Sakura Boys and Gilrs » qui semble à première vue inspiré d’un jeu de mémoire puisqu’on commence par une carte face visible et un damier de 7 cartes sur 7 et que le but est de former des paires. Il n’est pas difficile de deviner la seconde inspiration du jeu puisque l’on retrouve un dessin manga et que le but du jeu est de former des couples idylliques dans un pensionnat de Lycée, un thème typiquement Shojo donc.
  2. Le second lui intitulé « Hanabi et Ikebana » est un jeu de carte 2 en 1 puisque avec le même lot on peut joué soit à « Ikebana » un jeu ou il faut faire une composition florale idéale (comme dans le véritable art traditionnel japonais). Un jeu compétitif donc, ou chacun doit essayer de faire la meilleure combinaison de cartes possible. L’autre jeu « Hanabi », qui veut dire fleur de feu  en japonais comme nous le souligne l’auteur (feux d’artifice donc), est lui un jeu collaboratif car il faut réussir à faire le plus beau feu d’artifice en s’aidant des autres « artificiers ».

Sur ce, je vous laisse et posterais sans doute dans pas très longtemps lorsqu’il y aura à nouveau du croustillant sur rôliste.tv 😉





Le Monde du Jeu 2010

6 09 2010
Monde du Jeu

L’entrée du Monde du Jeu

Cette année je suis allé au Monde du Jeu et grâce à ma contribution à l’aventure « roliste.tv » j’ai pu acquérir un pass presse pour cette évènement. On m’en avait dit beaucoup de bien de par le passé et je dois dire que je n’ai pas été déçu. Tout le monde était très sympathique, de nombreux stands proposaient des initiations à leurs jeux et j’ai ainsi pu tester quelques jeux entre les interviews pour roliste tv. J’ai donc décidé de braver la foule du samedi, jour traditionnellement le plus chargé dans les conventions pour aller à cet évènement. On m’avait dit que c’était plutôt calme du côté « Monde du Jeu » et que l’ambiance était moins boum boum techno que celle du Festival du Jeu vidéo. Je dois dire que je pense que cette année a été un peu la surprise pour tout le monde puisque les allés du Monde du Jeu étaient pleines de passants alors que l’on pouvait pas vraiment en dire autant  pour son acolyte le Festival du Jeu vidéo. Il faut dire que pour y avoir fait un petit tour, le côté jeu vidéo, bien que ce soit l’une de mes passions, ne m’attirait pas franchement. On n’avait pas l’impression qu’il y est de stands de constructeurs comme Sony, Nintendo ou Microsoft (alors qu’il y aurait pu avoir des stands pour présenter Kinect ou le playstaion move).  Pire encore on y trouvait encore moins de stands d’éditeurs de jeux (Capcom, Square Enix, EA…). Il y avait tout de même quelques concepteurs de jeu indépendant présents (dont voici l’un des projets qui a attiré mon attention) qui montraient leurs créations et à qui on pouvait poser des questions sur leur travail.

Winamax

le stand de notre Patrick national Winamax

Tout une partie du Salon « jeux vidéos » était dédié aussi aux tournois sportifs (pas mal de Counter Strike et de Star Craft donc) mais je dois dire qu’après avoir vu ça deux minutes j’étais personnellement un peu lassé malgré la voix enflammée du commentateur.  Il y avait aussi un côté consacré aux écoles spécialisés dans le jeu vidéo, que ce soit pour la conception ou pour tout autre emploi relié à ce média. On pouvait noter l’apparition de pas moins de trois stands de poker sur le salon ou l’on pouvait s’essayer au jeu de carte du moment.

blazeblue

Dessin pour le character design d’un personnage de « Blazeblue: Calamity Trigger ».

Il n’y avait gère que le stand du musée du jeu vidéo, celui de la FNAC ou l’on pouvait tester certains jeux et une exposition montrant des dessins préparatoires de Blazeblue entre autres qui donnait un peu envie de s’attarder dans la partie jeu vidéo de la convention. Toutefois, il n’ en était pas de même du côté du Monde du Jeu ou les allés se sont vite retrouvés pleines de monde.

Les grands éditeurs de jeux de sociétés étaient évidemment présents à l’appel, on ne pouvait évidemment pas louper les énormes stand de de Edge et d’Asmodée qui faisait testé leurs jeux avec à chaque fois un animateur non loin qui vous expliquait les règles de chaque jeu si jamais vous ne les connaissiez pas. Mais il n’y avait pas que les jeux de société qui étaient présent, les jeux de rôles étaient biens présents et la aussi, on avait un grand nombre d’éditeurs, de distributeurs et d’associatifs qui proposaient dédicaces, sorties de jeux en avant première ainsi que des parties tests.  C’est sur le stand du GROG que Taybott a pu tester le nouveau et énigmatique je de rôle « Z Corp » ou l’on essaye de survivre à une horde de zombies.  Outre les stands, on a pu en savoir un peu plus sur les sorties à venir chez John Doe et XII Singes qui, il faut le dire ne ménagent pas leur peine pour nous offrir des nouveautés. On notera une présence bien marqué du jeu « Les Ombres d’Esteren » puisqu’il était au stand du distributeur iello, à celui de l’association Forgesonges mais aussi à son propre stand ou l’on pouvait se faire dédicacer son ouvrage par les nombreux contributeurs de la bête. On doit avouer qu’il y avait une ambiance de franche rigolade et que l’on se prêtait joyeusement au jeu de « testeur » des nombreux petits instants ludiques proposés. La recette a fait mouche en tout cas puisque les tables de test ne désemplissaient pas le moins du monde jusqu’à la fin du salon. On peut dire que le Samedi au Monde du Jeu a été un véritable succès et que l’on voit que le marché du jeu de rôle et du jeu de société a encore de beaux jours devant lui.

Asmodée

Le stand d’Asmodée le démon du jeu

Pour ce qui est de ma propre expérience du salon, je peux dire que l’essai du jeu « Lemings Mafia » a attiré mon attention, un petit jeu de plateau qui était compétitif et à la fois coopératif (je sais, vous allez me dire, comment c’est possible) ou l’on devait essayer de s’échapper d’une ville ou l’on est poursuivi par la pègre locale. Afin d’avoir un maximum de points à la fin de la partie par le biais de missions, il faut se faire aider des autres, on a donc tout intérêt à travailler de paire avec les autres joueurs. Sinon pour mes petits achats, je n’ai pas pu résister à l’appel du livre de la nouvelle campagne pour BIA qui était disponible sur le stand des XII Singes et comme j’aime bien cet éditeur je lui ai pris des petits jeux de cartes histoire de voir ce que donnait cette part de la gamme. Enfin, mon petit côté Warhammer est ressortit puisque j’ai fait l’acquisition du jeu de carte « Space Hulk » qui prend part dans le  même vaisseau que le jeu de plateau éponyme. Edge ne proposait toutefois pas que ce jeu de carte et avait de nombreux jeux en démo que je n’ai pas pu tester. Par contre une petite déception sur ce même stand puisque que la Légende des cinq anneaux (L5R pour les intimes) n’était malheureusement pas disponible, il n’y avait que le jeu de rôle du trône de fer de disponible sur le stand.

Edge

Jilsar et Coco testent le jeu de carte « Space Hulk »

Enfin, Pass Presse oblige, la petite équipe de roliste tv a du tout de même faire un peu de boulot sur place. J’ai personnellement fait trois interview (XII Singes, John Doe et les créateurs de Tenga) mais avec Penpen et Taybott nous avons pas moins de 11 interviews (Black Book Editions, Guide du Roliste Galactique, La Bible du Meneur, Achéron, Cats, Forgesonges, Mahamot et bien sur Metal Adventure Man) ainsi que des conférences de la FFJDR qui ont été enregistrés tout au long de la convention. Même si, il faut l’avouer, on faisait un peu amateur dans le coin presse, on a tout eu beaucoup de fun à tourner tout ses petites vidéos. A la clef quelques exclusivités sur les nouveautés à venir. Enfin je vous parlerais sans doute de toute cela prochainement quand ce sera en ligne.