Pacific Rim ou un rencontre du troisème type contre des robots géants vu par Guillermo Del Toro

31 07 2013

Dans un avenir proche, des montres venues d’une autre dimension pénètrent notre monde au travers d’une brèche dans l’océan pacifique. Afin de combattre à armes égales avec ces monstres appelés kaiju (en référence au terme japonais), les nations du monde entier ce sont réunies pour créer des robots géants aussi hauts que des fusées. C’est ainsi que les Jaegers sont nés, des monstres de titanes conduits par deux pilotes liés l’un à l’autre par une liaison neuronale.

© Warner Bros

Nous avons toujours vers regardé les étoiles en se demandant s’il y avait une autre forme de vie dans l’Univers, alors qu’en réalité nous aurions due regarder dans le fond des océans. Pour combattre ces monstres, nous avons créés nos propres monstres, c’est ainsi que le programme « Jaeger » est né. 

Cette liaison neuronale, possible grâce à la technologie de la « dérive », permet à chacun des pilotes d’être liés l’un à l’autre. Ainsi les pilotes contrôlent chacun un côté du robot tout en étant synchronisé avec l’autre étant donné que chacun sait ce que l’autre pense. Plus lien est fort entre les deux pilotes et plus leurs compétences de combat s’en voit améliorées Lire le reste de cette entrée »





[Partie 1] Remember Me, les aventures de Nilin dans un Paris futuriste (Dontnod)

17 07 2013

Lorsqu’on parle de jeu vidéo français on pense souvent aux créations d’Ubisoft Montpelier, plus tristement au studio Infogrames (pour ses jeux injouable entendons nous bien). Néanmoins, en dehors des gros mastodontes du marché vidéo-ludique, on peut trouver de nouveaux studio arrivant avec de nouvelles propriétés intellectuelles. C’est le cas du studio Dotnod qui a sorti récemment le jeu Remember Me.

© Capcom Ce studio était parti avec le projet ambitieux de créer un jeu se déroulant dans un futur proche où toutes les personnes sont liées à un ordinateur central, le SenSen, qui permet de stocker ses souvenirs numériquement et de les partager avec les autres. En plus de cela, le SenSen développé par l’entreprise Memorize, permet de nombreuses « améliorations » comme une vue en réalité augmentée constante (on peut voir en temps réel les ouvertures des magasins, les menus des restaurants dès qu’on s’approche d’eux, on nous donne de nombreuses informations sur le monde qui nous entour).

Toutefois ce monde n’est pas un monde idyllique, on constate bien vite que cette technologie n’a pas fait que des heureux Lire le reste de cette entrée »





Torchwood, le « spin off » de Doctor Who par la BBC

21 09 2011

Les chaines américaines nous ont donc gâtés cet été de quelques nouveautés, que ce soient de nouvelles séries ou de nouvelles saisons. C’était l’occasion rêvée de vous parler d’une de mes séries fétiches : Torchwood.

Torchwood est une série dérivée de la cultisme série Doctor Who diffusé sur la BBC. L’instauration de l’Institut Torchwood ainsi que son évolution et ses personnages principaux ont été révélés tout le long de la seconde saison de Doctor Who. Il est donc, de fait, fortement conseillé de regarder cette saison-ci avant de commencer à regarder Torchwood. Tout comme la série Doctor Who, Torchwood est tournée à Cardiff (capitale du Pays de Galle), mais contrairement à la première série, Torchwood s‘en sert comme toile de fond. En effet, la ville de Cardiff est en plein milieu d’une faille spatio-temporelle, ce qui fait de cette dernière, un lieu propice à l’apparition de races extraterrestres et de phénomènes paranormaux inexpliqués.

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La planète des singes : Les origines

6 09 2011

De retour de ma pause estivale, je vous propose un article sur le film de l’été qui m’a certainement le plus marqué, La planète des singes : Les origines. C’est le septième film cinématographique de la franchise inspirée du roman de Pierre Boule.  Contrairement aux autres films de la saga, celui-ci ce déroule antérieurement à la chute des hommes, il sert donc de préquelle à la série de films. Bien qu’il ne soit pas le premier film qui explique la révolte des singes, il n’en est pas un remake du film La conquête de la planète des singes, et explique différemment ce passage chronologique.  On y suivra donc l’ascension de « César » le chimpanzé qui libéra les singes du joug des hommes grâce à son intelligence supérieure.  Le rôle est interprété par le talentueux Andy Serkis (connu pour ses interprétations de Gollum dans le Seigneur des Anneaux et de King Kong dans le film éponyme).  Sans plus attendre, passons au synopsis du film :

Will Rodman (James Franco) est un scientifique de San Francisco qui tente de développer un remède (ALZ-112) contre la Maladie d’Alzheimer en testant génétiquement un rétrovirus sur des chimpanzés. C’est alors que le docteur Rodman se rend compte que le rétro virus augmente aussi l’intelligence des personnes auxquels on l’inocule. César, un chimpanzé né d’une mère faisant partie des tests cliniques, doué d’une intelligence hors du commun, élevé par le docteur Rodman va peu à peu devenir doué d’une conscience supérieure et tenté d’instruire les autres singes. 

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Festival de Darnétal + « Vegas »

27 09 2010

Depuis quelques années j’assiste au Festival de la bande dessinée de Darnétal qui a toujours lieu fin Septembre pour tenir le stand de l’association Sonanbul. Cette année n’a pas coupé à la règle, même si j’étais moins présent que les années précédentes. Mes premières impressions n’étaient pas franchement bonnes étant donné que le festival était encore plus petit que l’année dernière et qu’il était toujours payant ( 5/3€ la journée tout de même) pour le public de plus de 18 ans.  Le festival avait lieu dans une salle de tennis couvert réorganisée pour l’occasion et de deux chapiteaux qui prolongeaient le bâtiment à l’arrière. Il n’y avait donc qu’un des deux lieux de l’année passé, mais bon l’avantage au moins c’est que tout était au même endroit. On peut dire que malheureusement les dessinateurs qui étaient dans les chapiteaux ont du souffrir des conditions météo pas franchement folichonnes du weekend (tout comme pour les bénévoles sur notre stand qui était dans le chapiteau le  plus excentré).

Affiche du 15eme festival de la bande dessinée de Darnétal

La première bonne surprise fut que l’accueil sur place c’était grandement amélioré depuis les éditions précédentes. Si par le passé on avait même pas le droit d’avoir un café parce que l’on était pas dessinateur, ce n’était pas le cas cette année. Par contre il faut avouer que l’organisation avait quelques peu du mal, on se serait cru aux J.O. de Barcelone ou ils avaient peint les pistes du 100 mètres une demi-heure avant la course. Cela se voyait aussi malheureusement sur le programme ou l’on savait même pas les heures et les jours ou les auteurs dédicaçaient (alors que c’était marqué sur le blog du festival) et les personnes chargés des informations sur place n’en savaient pas beaucoup plus d’ailleurs. Autre mauvaise surprise découverte sur place, seul les personnes achetant une bande dessinée sur place avaient le droit d’aller faire une dédicace. Heureusement les dessinateurs ne semblent pas avoir suivi la consigne et ont autorisés les fans à faire une dédicace sur leur bande dessinée de leur choix.

Il y avait un bon nombre de petites expos proposés sur place et une notamment une sur Andréae, le dessinateur du très lyrique « Mangecoeur ». Comme chaque année, les dessinateurs et auteurs de BD normands ont répondus présent à l’appel, c’est ainsi que l’on a pu croiser Duval ou même Joël Jurion qui était la pour présenter sa nouvelle BD éditée chez Soleil (dont je vais parler un peu plus tard). C’est donc un bilan mi figue / mi raisin pour cette nouvelle édition du festival de la BD de Darnétal. On sentait un accueil franchement plus agréable que dans les éditions précédentes mais le festival était vraiment tout petit. On s’attendait à quelque chose d’un peu spécial pour une date « anniversaire » de la part de Darnétal et on a eu une édition relativement classique.

Il faut dire qu’en plus il n’est plus le seul sur le créneau puisque la semaine prochaine à lieu le festival de la BD de Dieppe qui malgré son jeune âge ne manque pas de motivation et aurait tendance à supplanter celui de Darnétal. Rien que dans la Région de Haute Normandie on ne dénombre pas moins de quatre festivals dans l’année. On se demande donc quel sera l’avenir du Festival de la BD de Darnétal, ne vaudrait -il pas mieux faire quelque chose avec toute l’agglomération rouennaise à fin de faire un festival de plus grande ampleur? J’espère en tout cas qu’un jour on aura le festival de l’agglo mérite et qui attirera plus de monde.

Vegas, Au revoir Julia

Vegas, Au revoir Julia

Enfin fini de parler du festival en lui même, un rapide coup d’œil au stand du « Grand Nulle part » m’a permis de voir que Jurion avait collaboré à un nouveau projet. La nouvelle BD s’appelle « Vegas », une aventure de science fiction dans un univers dans un futur proche ou une fille qui a perdu la mémoire essaye de retrouver des bribes de son passé à la manière forte.  On suivra donc les aventures de Julia dans un Las Vegas futuriste ou la technologie est la aussi bien pour se droguer que pour permettre la reconstruction moléculaire de notre héroïne. Le petit pitch proposé par soleil dit:

« Ne perdez jamais de vue le premier commandement de la clinique: se consacrer entièrement et exclusivement à ses patientes. Vous êtes une femme, 3101, alors soyez-en digne et acceptez fièrement ce que vous représentez pour ces décérébrés congénitaux de mâles: le désir… »

Anachron

le dernier tome d’Anachron, une BD mellant SF et Fantasy.

Un scénario assez classique pourrait-on dire donc, mais en même temps c’était plus pour le dessin de Jurion que pour l’histoire de Ludovic Danjou. Pour petit rappel Joël Jurion avait travaillé sur la série « Anachron » ainsi que sur « Les démons de Dunwitch ». On sent la pâte distinctive des personnages au fil des différents projets et le héros de « Vegas », Julia, prouve tout le talent du dessinateur.

On voit que dans son dernier projet l’auteur a fait un grand travail sur la colorisation, on sent bien l’atmosphère du désert toujours présente en filigrane dans les paysages des plaines de Vegas et la démesure des Casinos de la ville qui ne dort jamais. Les cadrages sont aussi très soignés, la sensation de mouvement et de rapidité est bien rendu et on suit les scènes d’action avec un grand plaisir.

Une petite déception nous guette toutefois puisque Soleil ne continuera pas l’aventure. C’est bien dommage puisque c’est certainement dans un deuxième tome que la série aurait pu trouver un thème qui l’aurait sortie un peu du lot et qui aurait permis de faire un scénario plus étoffé. C’est franchement dommage je trouve, d’autant plus que Joël Jurion m’a dit pendant la dédicace qu’il n’était plus trop tenté par la bande dessinée malgré le fait qu’on lui propose de nombreux projets. Je souhaite néanmoins voir de nouvelles BD ou il serait dessinateur dans l’avenir car j’aime beaucoup son style. Affaire à suivre donc.

au revoir Julia

Ma dédicace de Joël Jurion, il prend son temps mais franchement ça vaut le coût d’attendre.