Histoire de Jouer 5 à Caen, Achéron (1)

31 03 2011

Bien décidé à goûter encore cette année aux joies des conventions sans pour autant m’expatrier à l’autre bout de la France, je suis parti avec toute l’équipe de Rôliste.TV à Caen pour « Histoire de Jouer 5 ». Ce fut l’occasion de tester des jeux avec leurs auteurs présents mais aussi de les interviewer. Arrivé samedi matin, j’étais tout de suite dans l’ambiance. Une charmante Drow a pris nos réservations pour les parties et après quelques péripéties, j’ai finalement pu m’inscrire pour jouer à Achéron, Teocali (le lien dirige vers la critique) et finalement Khaos 1795. Deux jeux inédits pour moi dont je vais vous faire des petites chroniques.

Commençons tout de suite avec Achéron, un jeu de rôle plongé dans une ambiance XIXème empreinte de mysticisme et de rationalisme scientifique. J’y jouais un marin irlandais qui revenait dans sa région natale au tout début de la Grande famine d’Irlande. Ce dernier se croyant constamment hanté par un fantôme du passé, l’irlandais verra l’incarnation du spectre  dans tout acte pouvant lui porter préjudice (une corde qui cède, un pot de fleur qui tombe de l’étage…). Accompagné par des anglais traitant son peuple comme des saoulards incapables, tous se rendent à la maison du Lord du comté pour éviter d’être pris à parti dans des émeutiers paysans. Évidemment, je ne vous révélerais pas le reste de l’aventure au cas où vous tombiez sur ce scénario un jour ;).

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Que sa volonté soit faite, un manga de Tamiki Wakaki

29 03 2011

Pas toujours très à jour ces deniers temps dans la publication de mes articles, j’ai décidé de me rattraper ce soir en vous proposant une petite critique d’une de mes dernières lectures manga du moment, Que sa volonté soit faite. Ce nom dira peut être quelque chose aux personnes qui regardaient la chaîne Nolife pendant les vacances de fin d’année puisque qu’ils avaient passés l’intégralité de l’anime.

L’aventure commence dans le Royaume des Ombres où l’on voit Elsea de Lute Irma (oui, le nom est un peu bizarre, je vous l’accorde), tout juste promue de son rôle de préposée au ménage à celui de démone. Elle se voit confier la tâche de capturer des âmes en fuite dans le monde des humains où ces âmes en fuite se cachent dans le cœur des humains (enfin surtout des jeunes et jolies petites japonaises). Le seul moyen de les faire sortir consiste à les rendre amoureuses. Pour accomplir sa mission elle doit former un tandem avec un humain, et quel meilleur humain que le « Dieu tombeur », un lycéen qui arrive a percer tout les sentiments des filles, qui arrivent à faire chavirer tout les cœurs… oui, mais dans les jeux vidéos de drague ! C’est ainsi que Keima Katsuragi, appelé par tous ses camarades de classe « otamegane » (qui veut dire « otaku à lunettes »), va malgré lui aider Elsy dans son aventure après avoir répondu sans trop se poser de questions à un mail lui lançant un défi et qui, par la même occasion, scelle un pacte avec les Enfers.

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Tenga, un jeu de rôle dans le Japon médiéval de chez John Doe

14 03 2011

Le Japon étant au cœur de l’actualité en ce moment (regardez le canal 680 de votre fbox si vous voyez toujours pas de quoi je veux parler), je me suis dit que lui rendre un hommage au pays du soleil levant. C’est pourquoi je vous propose cette critique de Tenga qui arrivera sous peu en version vidéo. Le titre n’a évidemment rien à voir avec la marque japonaise pour ceux qui auraient fait par hasard une recherche sur google sans y rajouter « jdr ».

C’est un jeu que j’attendais avec impatience car je suis un grand amoureux du Japon et que j’étais curieux de voir ce que pourrait rendre un jeu de rôle réaliste se déroulant dans le Japon médiéval. A première vue, la période choisie ne semble pas la plus propice à une adaptation, l’Ère Edo et son isolationnisme est largement plus connu de par les nombreux films et séries qui s’y déroulent. Et en définitive on se rend compte que le choix de Brand apporte beaucoup plus de diversité, puisque à cette époque les européens sont encore présents et les guerres de clans font et défont les destins. Les castes étaient moins rigides et un paysan ambitieux pouvait devenir un grand samouraï si la chance lui souriait.
Pour vous donner une idée du contexte, un chef de clan appelé Nobunaga Oda est en train d’unifier le Japon de l’époque (ou le Tenga comme le précise l’auteur) sous sa bannière. Ce dernier est tellement puissant que même le Shogun (un grand seigneur) n’a pas d’emprise sur lui. Nobunaga prépare une nouvelle campagne pour assoir son pouvoir au sud. Le chef de guerre a qui tout souri se fait avoir dans un guet-apens et se donne alors la mort par seppuku (suicide). Sans leur chef, les généraux du clan Oda ne savent plus trop quoi faire et il y a de grandes chances pour que ce soit le retour au chaos.

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True Grit, le nouveau film des Frères Coen

2 03 2011

Il y a des moments où il y a pleins de bons films à l’affiche  et l’on ne sait plus où donner de la tête. C’est ce qu’il s’est passé cette semaine et je me suis finalement décidé à aller voir True Grit, un western des frères Coen qui donnait franchement envie. Le film mené d’une main de maître par les deux frères les plus connus du cinéma est un  remake du western du même nom sorti en 1969 avec John Wayne (qui lui avait valu le seul Oscar de sa carrière). On y suit une jeune fille, Mattie Ross, qui fait tout pour venger la mort de son père, descendu par un des ses employés du nom de Tom Chaney. Afin que ce dernier comparaisse devant un Tribunal, elle engage Rooster Cogburn, un Marshall sur la fin qui a manifestement vécu de nombreuses péripéties comme en témoigne son cache-œil. Néanmoins, Mattie n’est pas au bout de ses surprises lorsqu’elle découvre que l’homme qui a tué son père est aussi recherché par un Texas Ranger nommé LaBoeuf qui le poursuit pour un crime commis là-bas. Notre trio part donc à la poursuite du fugitif, parti en territoire indien afin d’échapper à la juridiction du Shérif du Comté de Fort Smith ainsi que de celle de l’État de l’Arkansas.

Le film possède des éléments typiques du western et l’on a évidemment toutes les scènes que l’on s’attend à voir dans ce genre de films: le tir impossible à réaliser qui réussi, la fusillade épique, la scène du feu de camp… Là où True Grit se démarque, c’est dans ses personnages hauts en couleur très  réalistes. On peut dire que les héros de l’aventure n’ont pas leur langue dans leur poche (surtout LaBoeuf ;)) et ont tous des accents à couper au couteau. D’ailleurs, je conseille vivement d’aller voir le film en version originale puisque c’est le genre de détail qui se perd malheureusement dans la traduction.

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Tron : L’Héritage (et un avis sur l’IMAX 3D)

17 02 2011

Je suis allé le week-end dernier au cinéma pour aller voir la suite de Tron, un film qui avait bercé mon enfance. Ayant revu la version de 1982 il y a peu, je pense que ce film a malheureusement mal vieilli. Il a toutefois marqué l’histoire du cinéma par ses effets spéciaux à couper le souffle pour l’époque. Tout le monde se souvient des scènes de courses poursuites en moto sur la grille et des combats de disques meurtriers. Au fur et à mesure des années, Tron est devenue une référence geek, puisque seuls les connaisseurs se souvenaient de ce film tombé dans l’oubli. Bien sûr, quelques évènements tel que le « Tron guy »

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« Tron guy »

ont permis de ressortir l’antiquité du placard. C’est néanmoins lorsque Disney a annoncé qu’ils allaient tourner la suite que la machine marketing s’est mise en place. Le « nerd » (mot utilisé par les américains qui prend la signification de geek chez nous, et vice-versa) étant devenu de plus en plus à la mode dans le monde, la firme à la souris a certainement sentit qu’il était temps de surfer sur la vague de cette référence cinématographique.

A première vue, le film à l’air alléchant, une bande son assurée par Daft Punk, Olivia Wilde (vu dans House MD) jouant un des rôles clefs de l’histoire, une bande annonce de toute beauté, que demander de plus ? Étant un fan inconditionnel de Daft Punk, j’avais acheté la B.O. dès qu’elle était sortie en France. Le travail effectué par nos deux frenchies y est véritablement remarquable. On ressent à travers les pistes cette impression d’immatériel, de voyager dans un univers virtuel avec des sonorités biens marquées qui vous resteront longtemps dans la tête alors que vous aurez déjà oublié le synopsis du film depuis longtemps.

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